Le leader 2016, au cœur des profondes transformations, doit ajuster son leadership pour répondre aux attentes et aux besoins des nouvelles générations de collaborateurs.
Génération Y : donner du sens et de la reconnaissance
Agés de 18 à 35 ans, successeurs de la génération X qui elle-même suit les « baby-boomers », ces enfants du digital et de l’interconnexion, ont deux oreilles casquées. Ils n’ont connu que la crise et sa précarité.
Ils sont pourtant mieux éduqués que leurs aînés et font en moyenne trois années d’études de plus qu’il y a 30 ans. Bref des jeunes surdiplômés... mais au chômage !
Génération désenchantée mais pas apathique, elle casse les codes et a un rapport méfiant vis-à-vis de l’autorité, voire un rapport décomplexé. Lucides, les jeunes de la génération Y savent que leur vie professionnelle sera faite d’une succession de « jobs » dans au moins 8 à 12 entreprises et avec 4 ou 5 métiers différents. Ils n'ont aucune loyauté ni posture sacrificielle envers l'entreprise et "claquent la porte" sans préavis.
Par leur connexion permanente, la frontière personnelle et professionnelle est beaucoup plus floue. Car avant tout, ils cherchent leur épanouissement personnel dans un équilibre vie professionnelle / vie privée.
Multitâches, et dans l’instantané, ils ont besoin d’une reconnaissance immédiate de leur performance.
Elevés dans un contexte de mondialisation, ayant souvent vécu plus ou moins longtemps à l’étranger où ils ont pu voir d’autres modes de vie, leur univers est une vaste carte géographique sans frontière.
Mais la génération Y c’est aussi une quête de sens et d’échanges (même virtuels sur des réseaux sociaux !).
Génération Z : privilégier la cohérence et l’exemplarité
Agés de moins de 18 ans, la génération Z est hyper- connectée, libre, avec un smartphone comme troisième main ou 107ème os. Les nouvelles technologies font partie de leur ADN.
C’est une génération qui sera difficile à manager. Née dans un monde dur, elle devra probablement, pour survivre, avoir plusieurs jobs en même-temps, indépendants ou salariés. Habituée à une société dont le discours est souvent en décalage avec la réalité, elle va demander des preuves de l’engagement de l’entreprise et de la cohérence dans son discours par, notamment, son exemplarité.
Habituée au partage pour des raisons économiques, elle sera prête à jouer collectif si les règles sont claires, partagées et appliquées.
Si la génération Y recherchait du sens à son travail, la génération Z veut aussi du plaisir.
Leader 2016 > agile et collaboratif
A l’instar des organisations, le leader doit être plus agile, dans un environnement moins hiérarchique, en mode plus «râteau». Il doit laisser plus de liberté, laisser se développer le collaborateur tout en orchestrant un vivre ensemble intergénérationnel... et en gérant les objectifs.
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